Une nuit d'automne,
L'amour qui bourgeonne
Chez les amants du couchant,
Ô qu'ils sont touchants !
Et la lune les observe,
Et l'orateur et sa verve
Ne saurait décrire cette relation
Qui les unit dans la passion.
L'amour est obscur,
Multiples manières,
Nombreuses prières,
Pleines de demi-mesures.
Froide nuit d'automne
Dont l'allure monotone
Est rompue par les baisers
De deux êtres enlacés.
Longue nuit d'automne
Où les coeurs s'abandonnent
En une danse fiévreuse,
Démarche ambitieuse
Qui étonne
Le passant de l'automne.
source image : http://www.dupy.fr/index.php?showimage=57
Très "Verlainien" dans le calme, le choix des mots (automne/monotone) et la mélancolie qui s'en dégage. C'est doux. J'aime.
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